28 semaines plus tard

Publié le par Pegase

Les zombies sont parmis nous, il y en a même un qui a écrit un scénario... voilà le résumé que je peux faire de ce film qui oscille entre navet et chef d'oeuvre. 
De grosses scènes de tueries, de massacres qui n'intéressent que les vampires ou les centres de transfusion sanguine en manque de donneurs et quelques séquences où l'on sent que le réalisateur veut nous transmettre un message, mais malheureusement les zombies sont réputés pour leur capacités très minimalistes à communiquer, alors le message ne passe pas très bien, même pas du tout.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, voici un petit résumé.

C'est l'histoire d'une famille, le père et la mère sont en Angleterre alors que le virus qui rend zombie vient de frapper. Réfugiés dans une maison de campagne avec d'autres survivants, ils subissent une attaque alors qu'ils viennent d'héberger un petit garçon sorti d'on ne sait où. Voilà qui leur apprendra à porter secours. Les zombies sont tous doppés, de leur vivant ils étaient sûrement coureurs cyclistes. Ils sont partout, ils courent, ils sont très agités. A ce propos, je connais un président de la République qui correspond assez à cette description, pas vous ?
Voilà le père, la mère et le petit garçon acculés dans une pièce, le père trouve une sortie mais est obligé, après 15 ans de mariage ce n'est plus une obligation, d'abandonner sa femme qui sous l'influence de son instinct maternel essaye de protéger le gamin qu'ils ne connaissaient pas avant que la séance de ciné ne commence.
Le père cours très vite en quittant la maison, sa femme grimace derrière une vitre, on sent quelle ne verra pas le générique de fin.
Mais tout ça ce n'est plus qu'un mauvais souvenir, la situation est redevenue normale, les zombies sont mort de faim, ils n'ont pas eu le temps d'ouvrir des Mac' Do à la viande humaine avant de disparaître. Les survivant sont rapatriés dans une zone de sécurité à Londres et on commence même à regrouper les familles sans avoir recours aux test ADN... ils sont trop fort ces anglais. Le père récupère donc ses enfants qui étaient à l'étranger lors du drame. Il leur raconte un bobard au sujet de leur mère. Le spectateur pas trop endormi se doute qu'il y a matière à rebondissement. Et le rebondissement arrive, ce n'est même plus du rebondissement, c'est du trampoline avec salto avant, double axel et boucle piquée. Je passe sur les détails mais la mère que tout le monde croyait morte et bien en fait, elle n'est pas morte et elle n'est même pas zombie, c'est une porteuse saine (je ne sais pas si on peut féminiser le terme). Les scientifique expliquent le phénomène par la génétique, elle a des yeux de couleur particulière. Le plus drôle c'est qu'un peu plus tôt dans le film, un médecin avait remarqué cette même singularité dans les yeux du fils de cette patiente.
C'est à partir de là que tout ce gâte, guignol, le mari pour les intimes, pris de remords veut voir sa femme, il s'introduit dans les batiment où est gardé la pas tout à fait morte mais plus très vivante héroïne et fini par l'embrasser comme le prince charmant roule un patin à la princesse endormie. Sauf que l'autre n'était pas une princesse, qu'elle n'était pas endormie et qu'elle devait avoir une haleine un peu faisandée. L'amour peut aussi tuer, c'est le message à retenir... y-a-t'il un rapport avec le SIDA ? Le pauvre gars tordu de douleur devient un zombie et son premier acte, amour ou vengeance, je ne sais pas, consiste à dévorer sa femme qui pensait pouvoir tenir jusqu'au générique final mais qui cette fois-ci on peut en être sûr ne l'atteindra pas. S'ensuit ensuite une course poursuite, le père qui est un vrai papa-gâteau n'a de cesse de retrouver ses enfants, probablement pour parachever son festin, miam...miam !
A l'extérieur c'est la débacle, le père contaminant tout ce qui passe à portée de dent ou de postillon. L'armée complètement désemparée décide de tout raser, contaminés ou pas c'est la fête au mechoui. Heureusement tous les militaires ne sont pas des gros boeufs sans conscience et grâce à l'intervention d'un snipper et d'un pilote d'hélicoptère, les enfants réussissent à fuir. Malheureusement, le père à mordu le fils avant de se faire cribler de balles par sa fille. Le jeune gamin est devenu une véritable arme de destruction massive. Mais le gamin a pu se réfugier en France, sauf qu'à la fin du film, c'est au Trocadero que les Zombies courent par tout. Si on lui avait fait un test sanguin au gamin, on ne serait pas obligé de courir pour traverser le Trocadero ! A dû pensé le petit Nicolas.
Je pensais que le film s'arrêtait là mais le soucis c'est que le petit Nicolas est devenu président ... ça ne fait pas partie du film ? ah, bon je croyais...
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